Accueil > Le sommeil > Les pathologies du sommeil > Les insomnies

L’insomnie correspond à un sommeil perçu comme difficile à obtenir, insuffisant, ou non-récupérateur qui s’accompagne de perturbations diurnes, telles que fatigue, somnolence, troubles de la mémoire, de la concentration ou de l’humeur. L’insomnie est extrêmement fréquente: on considère qu’un tiers de la population dort mal, et que 10% des adultes ont recours à la prise de médicaments pour dormir, ponctuellement ou de façon quotidienne. Provoquant de nombreux effets néfastes sur la santé, les insomnies sont par ailleurs nombreuses et distinctes.

  • Les causes de l’insomnie


    De nombreux facteurs peuvent développer des insomnies. C’est pourquoi il est recommandé de limiter certaines consommations comme l’alcool, la caféine, le tabac, et de plutôt favoriser une alimentation saine et équilibrée, associée à une activité physique régulière.
  • Les risques liés de l’insomnie


    En plus de créer une nuit compliquée, les insomnies sont vectrices de risques plus importants, à plus ou moins long terme : des risques cardio-vasculaires, une prise de poids, une baisse des défenses immunitaires, des problèmes psychologiques, des risques de diabète ou encore une hypertension artérielle,
  • Les types d’insomnies


    Aiguës, chroniques, secondaires, médicales, d’hygiène du sommeil, idiopathiques, l’agnosie du sommeil… toutes ces formes d’insomnies ont leur propre histoire…
    • Les insomnies aiguës
      L’insomnie aiguë d’ajustement est causée par un événement difficile ou un facteur stressant tel qu’un deuil ou une perte d’emploi. Ces insomnies sont présentes quelques jours et disparaissent finalement en moins de trois mois. En règle générale, ce problème disparaît rapidement à la fin du traumatisme ou des facteurs en cause. Chez les personnes les plus vulnérables, il arrive que l’insomnie persiste et devienne ainsi chronique.
    • Les insomnies chroniques
      L’insomnie chronique est une insomnie qui survient plus de trois fois par semaine et depuis plus de trois mois. Répétée nuit après nuit, elle fragilise la résistance de la personne vis-à-vis du stress et des agressions de la vie de tous les jours. Ses causes sont généralement psychologiques ou psychiatriques, et cela est souvent dû à de l’anxiété et de la dépression. Dans ces cas-là, l’insomnie accentue la détresse psychologique, entraînant un véritable cercle vicieux dont il est difficile de s’en détacher. Le stress est également un grand pourvoyeur d’insomnies. Les conditions liées à l’environnement ou au mode de vie sont également impliquées dans ces insomnies.
    • Les insomnies secondaires
      Il s’agit des cas où l’insomnie est secondaire à un autre trouble, ou plutôt à une autre maladie. Les troubles les plus fréquents sont ceux de l’humeur, notamment la dépression. Il s’agit d’un symptôme rencontré dans de nombreuses pathologies médicales, psychiatriques et neurologiques. Elle peut être aussi secondaire à des facteurs non spécifiques, tels que les douleurs, la fièvre, les difficultés respiratoires ou la prise de certains médicaments.
    • Les insomnies médicales
      Ces insomnies sont secondaires à des maladies organiques tels que le reflux gastro-oesophagien, l’asthme ou encore l’hyperthyroïdie. Ces insomnies sont aussi liées aux troubles spécifiques du sommeil tels que le syndrome des jambes sans repos.
    • Les insomnies d’hygiène du sommeil
      L’insomnie provoquée à cause d’une mauvaise hygiène du sommeil est générée par des habitudes de vie incompatibles avec l’installation et le maintien du sommeil. Ces comportements nuisibles sont de deux types : Le premier correspond aux comportements qui empêchent le maintien du sommeil. Il s’agit par exemple d’un temps passé au lit trop important, de trop grandes variations des horaires de sommeil, ou de siestes réalisées en journée, comme en soirée. Les autres comportements nuisibles sont ceux qui augmentent le niveau d’activation, par exemple la consommation de caféine, de nicotine, d’alcool en excès, ou encore l’activité physique ou intellectuelle intense proche du coucher. L’ensemble de ces consommations modifient l’architecture du sommeil et peuvent renforcer son effet chronique.
    • L’agnosie du sommeil
      Lorsqu’une personne est persuadée de souffrir d’insomnie, alors on parle d’agnosie du sommeil. Si cette dernière à réellement l’impression de très mal dormir, voire de ne pas dormir, il ne s’agit pas d’une simulation, mais d’une difficulté à évaluer la qualité du sommeil. Des examens, notamment la polysomnographie, peuvent pourtant déterminer que leur sommeil est correct.
    • Les insomnies idiopathiques
      Il s’agit de cas rares où il existe réellement une incapacité à obtenir une quantité ou une qualité du sommeil suffisante. Ces insomnies sont stables et non influencées par le stress. Elles apparaissent dès l’enfance, et il semblerait qu’elles soient causées par une anomalie du contrôle neurologique du système veille-sommeil.

Faites un don aujourd'hui

Votre soutien nous permet de continuer notre mission. Aidez-nous à faire une différence.

Évaluez vos chances de souffrir d'un trouble du sommeil.

Testez votre sommeil dès maintenant.

\